Le 22 juillet les salariés de Téléperformance à Lyon 3° ont encore débrayé à 50%.
Cela fait des mois -comme le site de l’UL l’a déjà signalé- que les mouvements de lutte se suivent dans cette entreprise, à Lyon 6°, à Lyon 3° comme dans tout le pays.
Les militants CGT lyonnais (surtout des militantes) de cette société ont déployé durant toute cette période une activité incessante (et épuisante !) en alternant sans relâche grèves, manifestations, négociations, actions judiciaires.
Ils sont devenus des spécialistes du droit social et des habitués des tribunaux au gré des plans sociaux et des incessants licenciements.
Des milliers de salariés ont déjà quitté l’entreprise, numéro 1 mondial des centres d’appel, dont le siège est en France.
Mais cela ne suffit pas à la direction qui veut aller toujours plus loin.
Le second plan de restructuration de l’année, présenté en début de mois, prévoit encore la suppression de 837 nouveaux postes et la fermeture de 4 sites.
Téléperformance a la morgue des puissants à qui rien ne résiste.
Il explique ainsi à ses actionnaires que le but est de réduire les coûts salariaux beaucoup trop élevés en France.
Quand on voit le niveau des salaires à TP on se demande à quelle profondeur il faut descendre !
Le gouvernement fait maintenant mine de s’inquiéter et parle de convoquer des « assises des centres d‘appel à la rentrée ». Avec la même efficacité que les promesses de Sarkozy vis à vis des sidérurgistes d’Arcelor- Mittal en Lorraine ?
Droit dans ses bottes le patron annonce que : « si on remet notre objectif en cause,( …) la France ferme ».
Si ce n’est pas du chantage qu’est-ce donc ?
Au cas où on n’aurait pas compris tout l’intérêt porté par TP pour notre pays, il précise : « le futur de la profession n’est pas en France ».
Ces mâles paroles ont « naturellement » fait monter l’action de 1,88% !
Mais c’est de toutes autres actions dont ont besoin les salariés ! Ils ont pour ce faire la CGT à leurs côtés.
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