La nouvelle direction de Teleperformance est bien décidée à ne rien épargner aux salariés. Pourtant, dès le début de la crise financière en octobre 2008, le leader du secteur des centres d’appels a initié la fusion de ses filiales en France pour se donner les moyens de répondre aux menaces qui se profilaient. Pourtant, la renégociation de l’ensemble des accords d’entreprise devait permettre de redonner à chaque salarié la reconnaissance de son travail dans l’entreprise… Deux ans après, malheureusement, le bilan est lourd.
Après s’être débarrassé de 560 salariés en « départ volontaire », après avoir considérablement économisé sur la masse salariale en ne remplaçant pas des centaines d’employés partis « pour motif personnel », un nouveau Plan Social annoncé en Juillet menace encore directement près de 700 emplois. Sur le temps de travail, la gestion des congés ou bien les primes, tout est fait pour décourager les salariés de faire leur travail correctement. Le Groupe Teleperformance semble bien décidé à reprendre les choses en main : alors que ses bénéfices ont été à peine écornés par la crise financière, la France est désignée comme le mauvais élève. La « sauvegarde de sa compétitivité » sert de prétexte à précariser chaque jour un peu plus nos emplois et notre travail.
Le Comité Central d’Entreprise unanime envisage de saisir la Justice pour faire reconnaître les irrégularités et demander l’annulation de ce « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » dans lequel Teleperformance entend se soustraire à sa responsabilité sociale, avec des conditions de reclassement sans commune mesure avec les moyens du Groupe.
A l'heure où les salariés se mobilisent massivement dans toute la France pour une autre réforme des retraites, nous rappelons tous ensemble que, à chaque fois qu'une entreprise comme Teleperformance licencie les salariés par centaines, ce sont des cotisations en moins pour tous les systèmes de solidarité menacés par la crise.
Mercredi 20 octobre prochain, à l’unanimité, les syndicats de Teleperformance appellent les salariés à la mobilisation et à la grève dans chacun des centres en France.
CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD
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